Référente : Samiha HAMDI Université de Sfax, Faculté des Lettres et Sciences humaines, Tunisie samiha.hamdi@gmail.com
Mardi 25 octobre - 17h-19h - Salle 35, 1er étage
Depuis les attentats du 11 septembre, la question de la radicalisation religieuse suscite une diversité de discours politique, idéologique et scientifique. En Tunisie, les débats sont d’autant plus urgents que les attentats se sont multipliés depuis 2011, dans un contexte de mutations socio-politiques de plusieurs pays arabes. Ayant pris acte de l’envergure du phénomène, responsables politiques et chercheurs se sont attelés à sa compréhension et à la tâche de le juguler, chacun selon son approche. Ces réflexions ont établi des corrélations – pas exclusives – entre l’extrémisme violent et les multiples formes de vulnérabilité. Ainsi, les stratégies et politiques publiques internationales et nationales accordent de plus en plus d’importance à la prévention des radicalisations. La démarche empruntée par la recherche universitaire a permis de revisiter les anciennes approches purement sécuritaires. Elle privilégie l’étude des facteurs de la radicalisation en analysant les profils des jeunes radicalisés. Cette voie s’est avérée fructueuse : la focalisation sur la prévention a amené les chercheurs et les acteurs institutionnels à la mobilisation d’un potentiel de résilience, qui renvoie aux ressources culturelles et religieuses des sociétés et des communautés tant au niveau individuel que collectif. En mobilisant le concept de « résilience sociale », la réflexion sociologique parvient, d’une part, à identifier des gisements de résistance à la tentation de s’engager dans les processus de radicalisation et, d’autre part, de réagir à temps à des actes de violence menaçant l’ordre sociétal.
Avec la participation de : M. Bacim AYADI - Association Think Career M. Samir AYEDI - Association Labes pour le soutien psychologique et l'assistance psychosociale M. Sadok DAMAK - Projet H2020, PAVE M. Mohamed Ali HALOUANI - Observatoire national de la défense du caractère civil de l’État M. Sofien JABALLAH - Projet PAQ COLLABORA, IPRadReS M. Rjab MAGRI - Association Arts, Cinéma et Théâtre du Kef (ACT)
